Ciné-débat « La mer en face » et « Mothership » au cinéma Utopia

Lundi 18 novembre, 19h30 au Cinéma Utopia 

« La mer en face », Union Urbaine

Documentaire sur l’action du Centre Frantz Fanon de la Cimade et Odyssée Plongée

Le centre Frantz Fanon à Montpellier est un centre de soins à destination des personnes en exil et en souffrance psychique. Pour aider à apaiser les symptômes post-traumatiques des patients, l’équipe de soignants a mis en place un parcours d’initiation à la plongée sous-marine.

Agnès, Bina, Djenabou, Rouguiatou et Satou ont courageusement dépassé leurs peurs afin de se confronter à leur plus grand défi : Regarder la mer en face.

Du bord du petit bassin de la piscine municipale jusqu’à l’immersion dans la grande Méditerranée, les caméras d’Union Urbaine ont accompagné le groupe dans cette quête thérapeutique. Le film revient sur cette aventure, le contact avec les moniteurs de plongée et l’implication d’Aurélie, Sandra et Elise, médecin et psychologues à l’initiative de l’expérience.

suivi de « Mothership », Muriel Cravatte

Documentaire sur l’action de SOS Méditerranée

En pleine Méditerranée, l’équipage de l’Ocean Viking porte secours à des exilé·e·s qui fuient la Libye entassé·e·s sur des embarcations de fortune. Une fois sauvées et accueillies à bord, les personnes rescapées reçoivent les premiers soins puis sont accompagnées jusqu’à un port sûr. Pour que les exilé·e·s en détresse soient secouru·e·s, au nom du respect des droits humains et du droit maritime, des bras de fer entre autorités et humanitaires se jouent quotidiennement en Méditerranée centrale.

Témoignage majeur des missions de sauvetage du navire de SOS Méditerranée, le film de Muriel Cravatte porte plus particulièrement une attention délicate sur les femmes et les enfants rescapés, tout en nous dévoilant à quel point cette action est nécessaire, non seulement pour secourir des gens en perdition comme pour contrer le scandale d’une Europe qui ose, par son financement et sa démission, se reposer sur les gardes-côtes libyens qui ramènent les migrants en Libye où ils sont parqués et exploités d’innommable façon.

En présence des réalisateurs et associations partenaires