TOURS – 19 nov, 15h – Spectacle (Bien)venus – Centre de vie du Sanitas

19 novembre 15h,  – tout public, entrée gratuite

Centre de Vie du Sanitas

(Bien)venus, de Céline MAINGUY, de La Compagnie des Nuits Partagées.

Suivi d’une conférence populaire autour de la question de l’engagement solidaire

(Bien)venus est un spectacle construit à partir de rencontres avec ceux qui bougent. Aussi ceux qui les accueillent. Pour confronter les points de vue et ouvrir le débat. L’immigration est au coeur des débats, des tensions, des programmes politiques. On nous dit que la France accueille les étrangers à tour de bras. On nous dit que la France est un pays fermé à l’immigration et reconduit les étrangers manu militari. On nous dit, on nous dit… mais au fond, que sait-on des conditions d’arrivée des étrangers en France ?

Quel parcours, quelles personnes rencontrées, du centre de rétention à la préfecture, en passant par les associations, avocats, amis d’un temps, amour pour toujours ?

Les positions sur l’accueil des étrangers sont emblématiques des débats de société actuels. Chacun à une idée préconçue de ceux qui pensent différemment, et chacun est prêt à confronter ses idées avec ceux qui … sont d’accord avec lui. (Bien)venus met côte à côte des mondes qui ne se rencontrent pas, qui vivent ensemble sans se parler. Les migrant-e-s et l’administration française. Les associations et les policiers. Les émotions et les lois. Les idées et les discours des uns et des autres sont incarnés, portés par l’humanité de chaque personnage. Et, du coup, plus si facile à défendre ou à condamner en bloc.

(Bien)venus parle d’humanité. La société n’est constituée que d’humanités différentes. Les mettre côte à côte, c’est accepter de confronter des points de vue qui ont du mal à se rencontrer. C’est ouvrir le débat: est-on, chacun-e, prêt-e à entendre la position de l’autre, à l’accueillir pour mieux en discuter? Et si on se posait la question de l’accueil de l’Autre, même quand il a des papiers ? Quelle place est-on prêt à accorder à celui ou celle qu’on n’attendait pas ?

«Pour moi, l’immigration se résumait à une idée, des discours, des chiffres brandis par les uns ou étalés par les autres, des débats abstraits. Un jour, j’ai eu envie d’aller voir un peu plus loin. »